lundi 12 mars 2012


Pourquoi il ne faut jamais plus voter pour Abdoulaye
Wade.

J’ai toujours soutenu Abdoulaye Wade et je n’ai ménagé aucun effort
pour assurer le succès de son parti aux différentes joutes électorales auxquelles il a participé depuis 1974.
Lorsque mon neveu Papa Demba Diallo est rentré de France, je lui ai conseillé de prendre
contact avec Maitre Abdoulaye Wade à qui le Président Senghor venait d’autoriser la création d’un parti politique.
Au départ il devait s’agir d’un parti de contribution et non pas d’opposition. Les
succès du PDS aux élections législatives de 1978 qui firent entrer à l’Assemblée Nationale dix- huit députés libéraux, constituant un nouveau groupe parlementaire autre que celui du régime en place, convainquirentAbdoulaye Wade de la naissance d’une nouvelle ère.
Le résultat immédiat est que Wade assume d’ores et déjà son rôle d’opposant intransigeant au régime du parti socialisteet par conséquent rompt allègrement son pacte
de contribution à la promotion de la politique de Senghor.
Ainsi, de 1978 à 2000, d’élections en élections, je lui ai apporté mon soutien et mes
conseils en matière de sécurité, surtout pendant les périodes de troubles post électoraux.
Les évènements de 1988 et de 1993 ont été l’occasion pour moi de participer à la
prise de mesures tendant à assurer sa sécurité jusques dans les geôles de la
république, donc la survie de Me Wade et de son parti, directement et indirectement, tant au niveau des Armées que des services de l’Administration pénitentiaire.
J’ai suivi avec un grand intérêt l’enquête menée par la Gendarmerie nationale sur
l’assassinat de Maître Sèye et malgré l’existence d’indices troublants et concordants de l’implication d’Abdoulaye, j’ai continué à le défendre en disant qu’il était difficile de le considérer
comme un vrai commanditaire, même si on pouvait penser qu’il ait pu inspirer un pareil acte. Je connaissais sa volonté inflexible d’accéder au pouvoir, même par la force, car dès 1978 il était prêt à soutenir une résistance armée pour assurer une alternance politique, si Senghor ne
voulait pas l’accepter démocratiquement. C’est le premier homme politique que j’ai entendu parler d’ »alternance ».
Bien sûr j’étais contre l’existence de milices parce que le parti socialiste avait aussi en un certain
moment cherché à constituer sa propre milice et j’avais combattu ces initiatives à Kolda entre 1969 et 1970.
Ma position dans le domaine de la conquête ou de la conservation du pouvoir est que la
volonté populaire doit pouvoir s’exprimer par les urnes, au cours d’élections libres et transparentes.
Lorsqu’il arrive que par des fraudes organisées le scrutin est détourné, le peuple frustré va organiser sa propre riposte qui va conduire nécessairement à des confrontations de plus en plus violentes entre le peuple plus ou moins organisé et les forces de sécurité chargées du maintien de l’ordre. Il existe un seuil de rupture qui sera inexorablement atteint lorsque l’instinct de survie
de la Nation l’emporte sur les intérêts particuliers des individus et des partis. Dans ce cas la victoire est acquise au nom du peuple, quel que soit l’acteur qui a été le plus déterminant, la population par sa hargne et sa détermination à défendre sa liberté, ou les forces publiques qui optent pour la survie de la Nation, en cessant la répression et en s’alliant au Peuple. C’est
la jonction de ces déterminants qui va rétablir l’équilibre qui est la Paix. Ce sont les conflits qui sont les sources de progrès, mais leur durée et leur intensité peuvent engendrer des régressions et c’est justement pour ces raisons que je souhaite que Février 2012, soit une libération pacifique par les urnes et non le début d’un conflit dont on ne peut prévoir ni l’intensité, ni la durée.
C’est le même esprit qui a animé l’Armée en1988 où elle a résisté aux sirènes du pouvoir
politique et aux incitations de Collin et de la France qui ont cherché en vain à nous pousser à la faute ; et Wade ment quand il dit que l’Armée lui avait offert le pouvoir qu’il a
refusé. Si les autorités de l’époque n’avaient pas compris notre message, qui
était de trouver une solution politique à un problème politique, l’Armée aurait pris ses responsabilités pour le maintien d’un Etat de droit, dans une vraie
République et une vraie Démocratie, après des procédures populaires de
consultations libres et transparentes. La vocation de l’Armée sénégalaise n’a jamais été d’exercer un pouvoir politique.
Aujourd’hui, pour obtenir la paix et laquiétude du peuple sénégalais, il suffit de ne pas voter pour Wade ou le PDS.
Pourquoi moi le plus grand supporteur de Abdoulaye Wade, qui ai voté pour lui en 2000 et en
2007, je demande à tous les patriotes de ne pas lui donner leurs voix en
2012 ?
Les raisons sont multiples et de diverses natures :
Nature juridique :
La révision de la Constitution en 2001, selon la volonté exprimée par les vainqueurs des
élections de 2000, devait consacrer le principe fondamental de la limitation du
mandat du Chef de l’Etat à deux, pour une durée de cinq ans par mandat.
Ces dispositions ne pouvaient être modifiées que par voie référendaire. Aussi, comme l’a reconnu Abdoulaye Wade lui-même au lendemain de sa réélection en 2007, il ne pouvait plus prétendre à un autre mandat, après les deux mandats de 2000 et 2007.Penser autrement, c’est faire du
juridisme d’avocat véreux.
D’ailleurs, la question de la troisième candidature de Wade n’a été agitée qu’après la révision constitutionnelle de 2008, effectuée selon une procédure illégale et illégitime par voie
parlementaire.
Dans tous les cas les dispositions combinées des articles 27 et 104 de la Constitution
ferment le débat sur la possibilité pour Abdoulaye Wade de briguer un troisième mandat. Pas d’issue, Abdoulaye ne peut et ne doit plus briguer un mandat présidentiel après 2012 !!!
Nature biologique:
Tous les observateurs avertis ont constaté la décrépitude progressive de maître Abdoulaye Wade, et à 90 ans, il ne possède plus les moyens physiques et intellectuels pour assumer les responsabilités qui incombent à un Président de la République.
Dans ces conditions, élire Abdoulaye Wade, c’est déléguer le pouvoir présidentiel à son
fils Karim Wade qui aujourd’hui possède au palais l’ensemble des attributions du gouvernement ; il est associé par son père, depuis un certain temps, à toutes les décisions majeures de l’Etat et il lui arrive de prendre des initiatives qui engagent le Sénégal dans des domaines qui ne relèvent pas de sa compétence ministérielle.
Elire Abdoulaye Wade serait certainement le début du processus de dévolution monarchique, d’autant plus qu’il clame partout avec insistance qu’en fait il n’a besoin que de deux à trois ans pour terminer ses travaux. Alors, s’il est élu dans ses conditions pour un mandat de sept ans, que ferait- il des quatre à cinq ans restants ?
Devant l’impossibilité de répondre dès aujourd’hui à cette interrogation, la sagesse
voudrait que nous lui refusions notre soutien.
En effet, il est à craindre que les combinaisons souvent désastreuses de Maître Wade n’aboutissent qu’à installer le pays dans la violence et l’instabilité. Aussi, il ne faut pas
laisser passer cette occasion unique de se débarrasser de ce vieillard sénile qui ne tient plus que par la prise de médicaments dopants Il est temps
pour le Pape du Sopi de prendre sa retraite, et aimer Wade c’est en réalité, s’abstenir de voter
pour lui, ou mieux encore, carrément voter contre lui.
Nature économique :
Mais le domaine dans lequelAbdoulaye Wade a le plus pêché est celui de l’économie et des finances publiques.
En effet, comme possédé par un diable destructeur, Abdoulaye Wade a systématiquement mis
en péril et parfois anéanti les structures qui ont constitué pendant longtemps les fleurons de notre industrie et de notre développement :
*Les Industries Chimiques du Sénégal ont été approchées, pénétrées et mises à genoux
par la Famille Wade dès 2003 et le processus s’est terminé par une recapitalisation au profit des Indiens qui ne rêvaient que de cette posture depuis plus de vingt ans.
*La Société Africaine de Raffinage (SAR) a été mise sous éteignoir par le régime de Wade
dont le premier acte a été de racheter la SENELEC, dans l’unique but de domestiquer la filière énergétique. En détournant le circuit d’approvisionnement en carburant pour le maîtriser à son profit, la famille Wade a injecté, à pertepour l’Etat mais à son profit pour elle, au moins mille milliards de francs cfa. Cet investissement dont on ne peut trouver nulle part le produit, a quand même eu la conséquence de mettre en cessation de paiement la SAR dont l’objet était essentiellement d’assurer ladisponibilité sur le marché sénégalais de carburant de qualité au meilleur coût. La SAR n’ayant plus de commande ne pouvait plus acheter son brut, le
pétrole étant soumis au Sénégal à la loi aléatoire du marché de l’or noir.
Tout le monde connait la suite pour la SAR privatisée au profit d’ami Saoudien et la
SENELEC sous tutelle et sous perfusion, avec sa conclusion inéluctable, le PLAN TAKKAL, ce gouffre à milliards pour Fils à Papa.
* La liste des méfaits économiques de Wade sont tellement importants qu’ils ont fait
l’objet de narration détaillée dans mon BLOG ,« Front patriotique », qui peut être consulté sur le Web ou sur le site blogspot.com.
Nature Administrative et Financière :
Le régime de Wade a déstructurétoute l’administration sénégalaise, par la création de départements ministériels dont les compétences se chevauchaient, en créant des Agences
d’exécution dont le ressort englobait toutes les attributions techniques des
ministères, dotées de leurs budgets, en faisant de Karim Wade à la fois le Ministre
des Affaires Etrangères, le Ministre des Finances, le Ministre des Infrastructures et celui de tous les grands Projets du Président de la République.
L’importante réforme de la Loi de finances qui avait déconcentré l’ordonnancement du budget
auprès de certains ministères a eu la désastreuse conséquence de permettre à des caciques du régime, attributaires notamment de ministères sociaux dotés de crédits de transfert, de détourner impunément des milliards de francs sans aucune sanction, ou aux services relevant de la Présidence de la République d’exécuter l’ensemble de leur budget uniquement par avances de fonds et par marché de gré à gré. Par dérogation spéciale le Fils vient de bénéficier de la
possibilité de faire toutes les transactions du plan Takkal sans autorisation préalable et sans appel d’offres, sur une dotation qui dépasse les 600milliards entre 2011 et 2012.
Enfin il faut rappeler les conditions scandaleuses dans lesquelles sont gérés les
projets du Président comme l’Aéroport Blaise Diagne, l’Autoroute à péage, la Goana, le Plan Jaxxay, qui ont drainé plus de 1500 milliards de fonds au cours du dernier septennat, mais aussi ce compte séquestre qui devait accueillir les fonds collectés par la RDIA, cette fameuse redevance aéroportuaire destinée à rembourser les emprunts investis sur le projet AIBD, compte qui a été défloré en 2009 lorsque AIBD.sa a été entièrement recapitalisé par l’Etat( avec, bizarrement, un effet rétroactif sur l’année 2008) et qu’il a fallu rembourser aux privés leur mise de 50 millions. Qu’est-il advenu des fonds collectés depuis 2005 ?


Nature sociale et éthique :
C’est dans ce domaine que Maitre Wade récolte les palmes de la Honte et de la Bassesse :
Abdoulaye et sa famille française méprisent le Sénégal et les sénégalais.
Tous les actes posés par Wade depuis dix ans ont eu pour objectif essentiel la promotion
de sa famille ou celle de ses amis, français, arabes, marocains ou chinois :

* La création de la société de transport urbain Dakar Dem Dikk, sur les cendres et
les ateliers de la défunte société Nationale avait les allures d’un opportunisme mercantile puisque la nouvelle société est restée des années durant sans statut, pourtant exploitée comme une entreprise privée, confiée à un ami français qui est venu à la curée de l’alternance, avec les meubles et les valets de la maison de Versailles. Les cinquante millions de première mise dégagés pour l’achat et le reconditionnement des premiers bus d’occasion importés provenaient de cette
belle cagnotte trouvée dans les caisses secrètes du Palais, qui ont permis dès les premiers jours de rembourser les dettes des campagnes perdues que la famille de Viviane Vert avait préfinancées. De ce point de vue, DDD était bien une société nationale et donc n’aurait jamais dû être gérée comme un patrimoine familial. Le comble est que neuf ans plus tard après s’être largement bonifiée des subventions et autres interventions du trésor public, DDD a été revendue à l’Etat à un prix incorporant tout le patrimoine acquis durant la période avec les ressources publiques. Une honteuse arnaque digne des parrains de la Mafia.

* La première réparation de l’avion présidentielle s’est déroulée dans une opacité
mensongère indigne d’un chef d’Etat. D’abord les conditions dans lesquelles les deux moteurs de l’avion ont été démontés et déposés dans un entrepôt français, les opérations de réparation elles- même, les modalités de règlement des factures, tout cela a été mené sans consultations ou appel d’offre ou simplement autorisation du parlement, pour la raison affirmée « que la dépense est entièrement prise en compte par des amis ». Au final, comme eut à le démontrer le journaliste Abdou Latif Coulibaly, la note a culminé à environs quinze milliards de francs, dont dix détournés d’un programme routier du PTIP. Très grave mensonge qui discrédite
définitivement Abdoulaye Wade. Et pour conclure cette période de début de mandat dans la duplicité, voilà que l’on signale des fonds de Taiwan destinés au Sénégal, qui prennent le chemin de Chypre, hébergés dans les comptes du fils Aim, aussi sombre démarcheur que son pater, tuteur de Samuel.
Mentir, détourner, abuser, ont été les refrains qui ont jalonné les premiers pas de la triste symphonie du système wadien.

* Dans l’exécution de tous les grands travaux du père de Karim, rares sont les nationaux sénégalais qui en ont profité ; ce sont des arabes de Dubai, de l’Arabie Saoudite ou du Maroc et des Français qui ont bénéficié des marchés, parfois adjugés dans des circonstances douteuses. Les seuls Sénégalais qui ont eu le malheur d’y toucher, comme Bara Tall, ont été lapidés et enterrés dans les décombres des chantiers de Thiès ou de travaux routiers. En dehors de la
famille Wade, qui a eu intérêt à voir se construire les routes de la corniche? s’ériger le monument de la Renaissance Africaine sur les collines des mamelles?
ou s’implanter sur les terrains de la gare de Dakar ce Théâtre national si décoratif ?
Personne en dehors de la famille Wade et de son architecte et des courtiers qui les entouren !!!. Qui, en dehors de la famille Wade et des affidés du régime a réellement bénéficié des retombées des milliards engloutis dans les initiatives opportunistes des plans Jaxaay? Goana? REVA ? ou des travaux de l’Anoci, de l’Aéroport de Ndiass, de l’Autoroute péage, du Fesman, en dehors de la famille, des amis étrangers et des intermédiaires travaillant pour elle ?
Ce mépris affiché de Wade et de sa famille pour les sénégalais et le Sénégal est enraciné en eux comme un complexe néocolonial du nègre teinté de culture française vivant dans un ménage mixte où l’ivresse de la réussite le place sur un siège de Demi-Dieu. Pour les Wade tous les Sénégalais sont des voleurs, des corrompus et des larbins, bref des sous hommes qui ne méritent ni considération, ni respect. Comment un homme intelligent peut-il se lever dans ce pays qui ne possède que ses ressources humaines, pour déclarer que son fils est le meilleur de tous et que s’il était candidat à la Magistrature suprême, personne ne pourrait lui opposer une quelconque résistance ? Mépris ne pourrait s’exprimer d’une manière plus explicite.
C’est cet isolement psychologique et social de la Famille par rapport à la société sénégalaise et à ses valeurs qui explique sa cécité sur les problèmes et les souffrances du peuple sénégalais qui gît depuis 2008 dans la faim, la pauvreté et la misère. Quand Wade dit que le Sénégal a l’autosuffisance alimentaire, qu’il est un pays émergeant, on se demande dequel Sénégal il veut parler.
Il est temps qu’il aille voir ailleurs.

*La haine de la famille Wade pour le peuple sénégalais trouve son expression la plus significative dans la dilapidation des richesses de la nation, au détriment des générations futures.
Les mines de fer du Sénégal Oriental ont fait l’objet de transaction avec
Arcelor Mittal, juste à la veille des Présidentielles de 2007, alors même que
le Sénégal avait déjà une convention d’exploitation avec Kumba Iron Ore depuis
l’année 2004 ; le contentieux né de cette trahison devra coûter au Sénégal
des centaines de milliards de dommages et intérêts à payer à la société Sud-
Africaine, qui , dans un élan de générosité, a décidé de consacrer une partie
des fonds recouvrés, à des projets sociaux au profit du peuple sénégalais. La
Convention offerte à Mittal hypothèque ce riche patrimoine pour une durée d’au moins
vingt- cinq ans, même si, pour le moment l’accord est suspendu à cause de la
crise financière internationale
Les mines d’or de Sobodola ont été bradées au profit d’une obscure
société australienne, Mineral Deposits Limited (MDL), dans des conditions
demeurées encore très secrètes, mais dont les bénéficiaires ne sont pas
éloignés des membres de la famille de Wade et des ministres qui ont, ou avaient
en charges le département des Mines. Bizarrement c’est toujours MDL qui est
désigné pour exploiter à partir de 2009 le Zircon des sables noirs de la grande
côte atlantique.
Que dire des phosphates de Matam que Wade a offerts à son courtier
préféré, alors que le gisement, identifié depuis 1936 par des ingénieurs du
Génie, a toujours été gardé en réserve, surtout par rapport aux ressources
découvertes à Taiba.
Enfin, le plus cynique est cette affaire de licences de pêche :
Au terme de la Convention de pêche liant le Sénégal et les pays de
l’Union Européenne, le ministre chargé de la pêch, en complicité étroite avec
Abdoulaye Wade, fait de la résistance pour renouveler les accords de pêche et
du dilatoire. En secret, Khoureychi Thiam signe des contrats individuels
d’exploitation avec des particuliers douteux de la Mafia internationale qui
pillent nos ressources halieutiques de façon sauvage et incontrôlée. Il ne
serait pas étonnant que l’on découvre un jour que le financement des élections
du Pds est passé par là.
Le Port de Dakar, l’Aéroport AIBD, l’Autoroute à péage, la SDE et bien
d’autres structures nous échappent pour une période comprise entre vingt-cinq
ans et trente ans.
Que reste-il alors à nos enfants ?

Le moment est donc venu pour changer.
Tous, ensemble contre Abdoulaye Wade.
Le peuple sénégalais, le peuple des assises nationales et le peuple du refus du 23 Juin, les patriotes inquiets de l’avenir du Sénégal, ce Peuple uni et unique, a l’opportunité de se débarrasser d’un autocrate fatigué et sénile qui fait courir au pays le plus grave danger. Il suffit de voter pour Macky Sall.
Benno Bokk Yaakaar ressuscite et sublime Benno Siggil Sénégal et constitue le pilier pour un Sénégal nouveau plus fort, plus libre, plus républicain et plus démocratique. Les Patriotes ne doivent pas accepter de se faire acheter par Abdoulaye Wade : prenez ces liasses et ces mallettes bourrées de billets de banque parce qu’il s’agit de l’argent du Sénégal, mais votez tous contre Abdoulaye Wade qui est le voleur le plus téméraire de tout le pays.
Tanor, Niasse, Idrissa Seck, bien sûr Macky Sall, et toutes les coalitions qui les ont
supportés, les treize candidats du premier tour qui sont tous unis dans Benno Bokk Yaakaar, devront raffermir leur leadership sur leurs militants, afin d’éviter la publicité
intempestive faite autour de défections supposées de certains cadres.
Stratégiquement, personne parmi les militants de l’opposition n’a intérêt à
rallier le régime mourant et anti patriotique de Maitre Abdoulaye Wade qui
inéluctablement est appelé à disparaitre d’ici Août 2012. Les citoyens
conscients et cadres originaires de tous ces villages du Sénégal, sans eau
potable, sans électricité, sans routes , sans école, sans case de santé et sans ambulance, ployant sous le poids des charges familiales et des prix des denrées de première nécessité, et dont les cris fusent depuis plusieurs années à travers les radios et télévisions du pays, ont enfin l’opportunité de mettre fin à ce régime cynique et sans pitié qui ne les a jamais écoutés.
A vos cartes, et tous contre Wade et pour Macky, pour sauver le Sénégal et préserver la paix.
Soyons tous vigilants pour assurer la sécurité du vote et n’ayons pas peur de la menace des
gourdins car Dieu avec ses Anges sont à nos côtés pour la Victoire.
Vive le Sénégal, vive la Nation.

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