lundi 13 juin 2011

APPEL AUX PATRIOTES

CHERS COMPATRIOTES
Le 17 Avril 2008, je créais le blog du Front Patriotique pour faire face aux écarts constatés dans la gestion du pays et de la chose publique. Je demandais à tous les patriotes soucieux de la paix et de la démocratie dans notre pays de nous mobiliser pour :
• analyser la situation au travers d’un bilan sans complaisance de l’action du gouvernement et des plus hautes autorités du pays.
• proposer des solutions pour l’avenir, afin de garantir au pays le respect de la démocratie et de la république.
• enfin agir ensemble de façon coordonnée et concertée pour la survenue et la défense de l’idéal démocratique et républicain ainsi circonscrit.
Depuis cette date j’ai publié dans le blog 13 articles sur différents sujets préoccupants pour le peuple sénégalais, et qui traduisent tous, la mal gouvernance du pays, mais aussi et surtout le pillage systématique des richesses nationales par le régime libéral qui ne cherche qu’à s’enrichir, indûment et impunément, par-dessus la misère du peuple
Aujourd’hui le temps est venu de faire le point et d’envisager l’avenir en toute lucidité, patriotiquement.

I/ Bilan d’une décennie de « République Bananière. »
Le régime de mon ami Abdoulaye Wade s’est fait remarquer depuis 2002 par des faits et des actes que seules les trois tares congénitales du parti libéral peuvent justifier : l’ignorance, la pauvreté et la cupidité.
Tout le monde sait que le PDS, en dehors de quelques rares cadres emblématiques, assez tôt écartés d’ailleurs, a été surtout le réceptacle.des basses couches de la population, envieuses, frustrées, souvent incultes et violentes ,des jeunesses contestataires oisives et révoltées .Ces » militants » d’un genre particulier, embrigadés et mobilisés par le discours démagogue du Pape du Sopi, ont entretenu pendant des années la violence dans les rues de Dakar et les troubles dans les établissements scolaires du Sénégal, cassant avec frénésie à chaque occasion, les feux de signalisation et les bus de transport public urbain.
Ainsi au fil des ans cet effectif de sympathisants s’est considérablement accru des populations déplacées par l’exode rural, et son courroux contre le régime socialiste, est exacerbé par l’approfondissement de la pauvreté dans les zones rurales et la banlieue de Dakar.
Tout ceci pour dire que le PDS a toujours été composé d’une poignée d’hommes formant autour de Abdoulaye Wade, dont le nom figurait seul sur tous les biens du Parti, un cercle fermé, uni dans le secret d’actions quotidiennes de déstabilisation du régime socialiste, de rouerie et de fourberie pour la conquête du pouvoir, par tous les moyens.
C’est ainsi que, comme dans un film de grand spectacle, tous ces acteurs et cette masse de figurants vont faire basculer l’histoire et mener à un deuxième tour, aux élections présidentielles, en l’an 2000. La Coalition entre le PDS et l’opposition significative reçut l’onction du peuple et conduisit à cette historique alternance démocratique dont le Sénégal est devenu si fier.
En fait, il s’agit là du résultat d’un ras -le –bol général de tout un peuple excédé par l’arrogance d’un régime sclérosé par un règne sans partage de quarante ans. Un grand moment d’espoir pour tous ces cadres apolitiques qui voyaient en Abdoulaye Wade et en ses amis, les sauveurs d’un Sénégal en dérive, pour tous les patriotes.
Malheureusement, en une année les intrigues d'Idrissa Seck rompirent l'alliance sacrée des vainqueurs de Mars 2000 et, au bout de deux ans, le " style Wade" mit à jour les carences du régime libéral, inhibé par les insuffisances intellectuelles et techniques de ses propres ressources humaines. En réalité, le vrai problème se nomme Abdoulaye Wade : comme dans son propre parti, c’est le Maître qui décide de tout, au jour le jour, suivant ses humeurs et ses intérêts du moment, en l’absence de toute programmation, de tout plan et de tout agenda. Après avoir écarté tous ses partenaires qui l’avaient installé au pouvoir, Wade récupéra ses anciens adversaires qui étaient prêts à retourner leurs casaques et calmement déroula en actes ses ambitions et ses rêves de « despote africain éclairé », s’appuyant sur des institutions toutes acquises à sa cause, installées à travers un formalisme démocratique de bonne république bananière. Wade ne consulte personne, n’accepte aucun débat, décide de tout partout, ne demandant à ses ministres et à ses collaborateurs qu’à exécuter « sans discussion ni murmure », la seule vision valable, celle éclairée du chef incontesté de ce pays nouvellement soumis. Voilà les soubassements du régime de mon ami Abdoulaye Wade qui depuis 2002 étend ses frasques à travers tous les domaines de la vie publique, économique et politique du Sénégal.

A/ Le syndrome de l’ignorance.
La première bourde officielle de l’équipe Wadienne affranchie a été la nomination au poste de Ministre de l’Education Nationale d’une monitrice d’école privée de province : c’était à la fois dramatique et hilarant et la pauvre dame gênée s’obligea à la démission. C’est le début d’une longue série d’actes fantaisistes du Grand Timonier qui choisissait toujours ses collaborateurs pour des raisons d’opportunité politicienne, car lui-même a déclaré qu’il n’attend pas de ses ministres d’être compétents mais seulement d’être capables d’exécuter ses directives ; c’est peut-être là la justification de la longévité de certains ministres placés dans des postes où on ne leur demande pas de penser ou de réfléchir ; cela aussi peut expliquer la pléthore de ministres d’Etat et de ministres conseillers dont le Maître n’attend rien.
En définitive, ce qui importe pour le Maître, c’est d’offrir des postes de sinécure à des gens qu’il pense pouvoir lui donner un dividende politique par le recrutement d’une clientèle devant permettre au régime de perdurer.
Qui inspire alors et conseille le Pape du Sopi pour prendre certaines décisions stratégiques ? Sûrement pas des Sénégalais car le Maître est plus doué que tous les Sénégalais qu’il méprise d'ailleurs intellectuellement et qu’il considère moralement comme des êtres malhonnêtes et paresseux. Il est donc évident que les conseillers et les inspirateurs du Maître soient des étrangers, notamment des Français, seuls dignes de sa confiance. Le projet de loi constitutionnel qui vient d'être rejeté par le peuple en est la plus triste illustration.
La deuxième manœuvre la plus caractéristique du régime libéral est la défiance par rapport à la Haute Administration, formée dans le moule des meilleures écoles de la France et des Amériques, parce que les libéraux ne connaissent pas l’administration et que la majorité d’entre eux chômaient ou végétaient dans des professions libérales peu lucratives et sans prestige. Très peu parmi eux avaient des responsabilités dans l’administration dont ils ignoraient les rouages et le mode de fonctionnement, et puisque les Wade n’ont aucune confiance aux Sénégalais, il fallait trouver un palliatif.
C’est ainsi que dans tous les ministères où il y a des ressources importantes, mon ami créa une agence, financièrement autonome, retranchée du contrôle normal de l’administration publique, qu’il confie à un homme dévoué au régime et dont un des rôles sera de financer certaines opérations du parti. Les objectifs de développement du Sénégal devenaient très secondaires derrière les intérêts du PDS et de ses dirigeants.
La carence du régime se manifeste tous les jours, dans l’insuffisance des documents juridiques qui émanent du gouvernement tant dans leur forme que dans leur contenu, ou dans l’incohérence de certaines décisions qui varient au gré des humeurs du seul Maître, souvent avec des conséquences désastreuses ou le manque de considération accordée aux contrats qu'il signe et aux obligations qui y sont liées.

B/ Le syndrome de pauvreté.
Individuellement, être pauvre n’est pas une tare mais une insuffisance qui peut être dramatique. Collectivement, pour un groupe qui vient d’accéder au pouvoir, c’est une véritable catastrophe pour le pays. Aussi ce régime va s’installer dans la recherche effrénée de l’enrichissement facile et rapide, sous l’impulsion du Maître dont la générosité et la prodigalité sont devenues légendaires.
D’une année à l’autre, les hommes défilent dans des stations qui permettent de se mettre à l’abri du besoin, grâce à des techniques de détournements dont la seule efficacité réside dans l’impunité, puisqu’ils sont toujours découverts. C’est la loi de l’impunité. Ce qu’on demande aux responsables à qui l’on a offert des strapontins c’est uniquement d’avoir le courage de se servir, sans trembler mais en n’oubliant pas de financer le parti et les mobilisations de masses des militants, la Lonase et la Poste en sont devenues de parfaites illustrations.
En fait, la trouvaille est l’identification de NICHES de génération d’argent facile et de POCHES de terrains rapidement ou immédiatement disponibles.
Pour les Poches de terrain, l’opération se passe souvent au plus haut niveau, avec la collaboration du service du Cadastre et les terres identifiées sont partagées entre barons du régime. Il n’y a pas de jour où la presse n ‘étale sur la place publique les preuves de cette boulimie foncière du régime libéral : expropriation, attribution de centaines d’hectares de domaines autrefois affectés à l’ISRA et à d’autres structures de recherche agricole, sous couvert de GOANA, désaffectation délictuelle des terrains de l’Aéroport de Dakar-Yoff, ou du CICES, immatriculation et affectation du domaine national à des étrangers ou à des intérêts individuels privés.
Toutes les combines administratives sont utilisées par les autorités pour faire une razzia sur les terres de Bambilor, de Mbane, de Keur Momar Sarr, de Tivaouane Peulh, de Ndombo et de Sindou.
La plus remarquable des poches, localisée récemment par Me abdoulaye Wade, est constituée par l’ancien domaine du Général Bertin, à Bambilor, qui porte sur presque vingt cinq kilomètres carrés( 2514 ha)
Un litige foncier vieux de plus de soixante ans oppose les autochtones de Bambilor aux héritiers du Général Bertin, les uns reprochant aux autres d’avoir spolié leurs ancêtres, en étendant abusivement un domaine qui a été attribué au Général Bertin pour un projet agricole. L’affaire fut porté devant les tribunaux et d’instance en instance, les occupants indigènes campèrent sur leur position, espérant qu’un jour on leur donnerait raison, en leur rendant justice.
Mais voilà que l’Homme Prodigue qui gère aujourd’hui, après Dieu, nos destinées, se sentit l’obligation morale de mettre fin au contentieux judiciaire, en achetant aux héritiers de BERTIN, la totalité des terres en litige, au prix d’environ sept milliards de francs CFA, au nom et pour le compte de l’Etat du Sénégal. C’est aussi une manière de rendre service à des compatriotes français !!!.
Iba Der Thiam et moi, dans notre candeur naturelle, nous empressâmes d’applaudir, en louant la générosité seigneuriale de notre ami, qui tenait ainsi à offrir aux populations de Bambilor pour leurs habitations et leurs cultures, les terres de leurs ancêtres dont ils réclamaient la propriété. Au moins dans ce cas de figure il n’ y aurait dans ce contentieux que des gagnants.
Encore une fois, si on était dans un pays de Droit, cette transaction aurait été menée par l’Agent Judiciaire de l’Etat et les terres acquises seraient du Domaine Public ; et s’il ya un titre foncier, ce qui d’ailleurs n’est pas prouvé, ce serait une propriété de l’ Etat, qu’il peut affecter à tout usage jugé d’intérêt national. S’il n’a pas de titre foncier, l’Etat l’immatricule alors à son nom et l’utilise selon sa convenance. Et dans tous les cas, la solution ultime aurait dû être l’extinction du contentieux, par une distribution judicieuse de ces terres à ceux qui les exploitent depuis toujours et en réclamaient les droits.
Hélas, avec le Maître, il faut s’attendre à tout : la presse vient de nous apprendre, sans que cela soit démenti, que ABLAYE a cédé trois cent cinquante hectares des terres acquises à un de ses amis, entrepreneur et homme d’affaires, un certain Mr Guèye, à raison de mille francs le mètre carré. Miraculeusement, au même moment, la coopérative militaire, COMICO, et la Caisse de sécurité sociale, cherchaient des terrains pour y construire des habitations pour leurs personnels, dans une zone d’avenir comme Kounoune ou Bambilor. La cession est rapidement conclue entre les parties, à raison de sept mille francs le mètre carré. C’est aussi simple que çà.
Sur cette seule opération, ABLAYE engrange Trois milliards cinq cent millions de francs sur un terrain qui ne lui appartient pas, en attendant de recevoir ce que l’ami lui réserve comme surprise, lui qui encaisserait en cédant tout son terrain, un bénéfice net de vingt et un milliards de francs. Ainsi, sans rien faire, par un simple jeu de passe-passe, ABLAYE et son ami sont devenus multimilliardaires.
Qui a vendu ? Qui détient les titres ? Qui a encaissé ? De quels droits ?
Si tout çà est vrai, c’est que notre pays marche sur la tête et cela installe en moi une grande tristesse et une immense lassitude.Aujourd'hui encore on parle des terres de Bel Air, abandonnées par l'armée française. Ca ne s'arrêtera donc jamais ?
Il ne faut donc pas s'étonner que Ablaye puisse acheter cash une maison à un peu plus d'un milliard et qu'un autre gros calibre ait pu négocié à un peu plus de six milliards une résidence à St-Tropez.

Pour les Niches, le système semble être cautionné par le Ministère des Finances qui a fermé le robinet aux gestionnaires des services publics en supprimant les caisses d’avances mais a ouvert les vannes aux Directeurs généraux et aux Ministres en leur permettant de cumuler les fonctions d’administrateurs et de comptables dans les départements et les agences où la fonction d’ordonnateur leur est déléguée. Jusqu’en Avril 2011, du moins.

Mais la grande trouvaille en haut, comme en bas, c’est l’utilisation « d’opérateurs », « d’intermédiaires » ou « de courtiers » pour exécuter le budget national, surtout au niveau des dépenses de transfert. Comment peut-on comprendre qu’un ministre puisse virer des fonds à des opérateurs privés, des commerçants, sans pièces justificatives ou contrepartie, et qu’il s’en tire sans sanction ? Surtout lorsque ces opérations portent sur des milliards ?? Comment peut on expliquer que dans certains ministères techniques des ateliers de formation ou de planifications soient confiés à des G.I.E de ditribution commerciale ??
Il est donc normal de voir tout ce monde devenir milliardaire en si peu de temps, ceux qui n’ont pas de budget pour se sucrer, trouvant auprès du généreux Parrain dont la caisse est énormément fournie et régulièrement garnie, les compensations nécessaires pour se mettre à jour.
Mais c’est lorsque le procédé du courtage et de l’intermédiation est utilisé dans les hautes sphères que cela devient inquiétant et dans ce cas, il s’agit d’un blanchiment d’argent bien particulier :
Imaginons le scénario suivant :
• Dans un premier temps, l’Etat prévoit dans son budget des ressources importantes dans des crédits de transfert comme les subventions ou les fonds d’appui à un secteur ou à une filière, par exemple l’achat de matériels d’allègement des efforts des femmes dans les activités domestiques, ou de matériels agricoles, ou de soutien à la fourniture d‘intrants agricoles comme les semences et l’engrais.
• Dans un deuxième temps, l’Etat, dans ses relations avec certains de ses partenaires, notamment ceux des pays émergeants comme la Chine, l’Inde ou l’’Iran, va directement négocier avec ces pays, une aide en nature axée principalement sur les produits et matériels ciblés comme des éléments essentiels de sa Politique Nationale.
• L’Etat sollicité accède à la demande du Sénégal en faisant ses commandes auprès de ses industries productrices et en assure le financement et le règlement, départ port d’origine.
• Les commanditaires de l’opération recrutent un courtier qui sera chargé d’assurer les opérations de transport et de transit .Un bon de commande portant sur les matières concernées lui est délivré par le ministère chargé de la question
• L’Opérateur prend des contacts avec sa banque sur la base du bon de commande et obtient une ligne de crédit.
• L’Opérateur, accrédité pour la transaction auprès du Pays ami, récupère le matériel et en assure le transport et le dédouanement. Le voilà propriétaire de matières dont il n’a assuré que le transport et le dédouanement.
• Dans une étape ultime, l’Opérateur livre le matériel au Commanditaire. Il fait sa facture sur la valeur de la totalité du lot, et reçoit le règlement du ministère en charge du dossier.
Vous comprenez aisément que notre courtier national ne va prélever sur la manne qu'il détient, qu'une commission, qui peut d'ailleurs être substantielle, le reliquat revenant au commanditaire.
Voilà le genre d’opérations qui aurait été utilisé avec la GOANA et annuellement dans la fourniture des équipements sociaux du ministère de la famille pour les moulins à mil ou les équipements multiservices. Les bus et les taxis de la filière "Transport urbain",ont été acquis dans des conditions similaires.
Ce sont des milliards qui sont ainsi blanchis et redistribués aux responsables du régime au niveau le plus élevé, alors qu’ une bonne partie du matériel rouille sous le soleil et la pluie dans l’enceinte des commandements territoriaux ou les cours des maisons de campagne des barons du régime
Parfois, de façon plus simple, on paye des acquisitions fictives, en partageant avec l’opérateur corrompu, sous la complicité lâchement passive de gestionnaires complaisants.
Les autres niches sont constituées par les marchés publics et les demandes de renseignements et de prix, complaisamment octroyés à des amis ou des comparses utilisant des sociétés créées pour la circonstance, ou parfois même fictives Ces derniers procédés ont toujours existé, mais c’est avec les libéraux que cela est instauré comme un système de gestion.
Nous avons vu défiler depuis l’alternance tant de plans foireux imaginés sous le couvert d’une générosité qui n’est que de façade, pour lesquels des milliards sont débloqués, mais qui, à l’arrivée ne donnent aucun résultat et dont le plus douloureux et le plus coûteux est le plan JAXAAY, ou des projets de circonstance comme les achats de bus ou de taxis qui oscillent entre initiatiatives publiques et intérêts privés.

C/ Le syndrome de la cupidité
La cupidité est l’incapacité de satiété et elle est la marque des gueux. C’est l’avidité qui tue la poule aux œufs d’or.
Les WADE en venant au pouvoir avaient identifié de façon très précise les secteurs sénégalais les plus florissants, dans lesquels l’Etat détenait un leadership évident: et au sujet desquels la famille pensait qu’ils étaient les soutiens financiers intangibles du régime socialiste. Aussi le premier geste de la famille a été de se jeter sur ces fleurons pour la curée des vainqueurs, ces "butins", pour parler comme Mara :

• La première victime a été la Société » Les Industries Chimiques du Sénégal » (ICS)
Les deux premiers Directeurs des ICS de l’Alternance nouvelle qui étaient de grands dirigeants ont subi d’énormes pressions de la part des nouvelles autorités qui attendaient d’eux un appui institutionnel financier important, et, lorsqu’ils ont atteint leur limite de flexibilité, ils furent écartés et dénigrés.
Puis la famille pénétra par effraction dans la demeure et mit la main sur les rouages de la gestion pour imposer les fournisseurs de matières premières et les partenaires stratégiques ; le résultat fut calamiteux et le contrat de transport signé avec Goddart qu’elle inspira et imposa aux ICS, fut la goutte d’eau qui aboutit au blocage des comptes de la Société et conduisit à une situation de quasi cessation de paiement. Une intervention de l’Etat, à hauteur de cinquante milliards aurait suffi à gérer la situation déplorable de la société que seule la conjoncture du marché des phosphates avait exacerbée.
C’est alors que la famille réalisa sa grosse affaire en livrant cette société naguère si prospère et toujours potentiellement rentable aux mains du capital étranger.
La honte dans cette cession des ICS par un apport des Indiens de Quarante milliards est que lorsque l’alternance survenait, les ICS étaient en train de réaliser un Projet prometteur dans lequel, grâce notamment aux partenaires comme la SFI, Cent quatre vingt milliards de francs cfa furent investis pour assurer le doublement de la production des ICS, tant en phosphates qu’en acide. Or pendant cette période les rapports entre les ICS et ses partenaires indiens étaient quasi monopolistiques sur la vente de la production ACIDE, entièrement absorbée par la demande indienne.
Mais la curée ne s’est pas arrêtée là car l’usine de production d’engrais complexe granulé de Mbao, la seule de la sous-région a été écartée de la transaction, permettant, d’une part, aux indiens de bénéficier, comme ils l’ont toujours souhaité de la totalité de la production ACIDE, mais aussi et surtout, d’autre part, l’importation de l’engrais localement consommé, par des opérateurs qui ne sont en fait que des courtiers du régime. Comme cela a été exposé plus haut, la subvention de l’engrais qui aurait dû servir à produire du NPK aux ICS ou du DAP, avec des spécifications techniques précises, va être recyclée par ces Opérateurs privilégiés qui vont acheter ces produits à des prix exorbitants sur un marché qu’ils ne maîtrisent pas, sans aucune capacité d’en contrôler la qualité.
Ceux qui ont produit ces effets sont des criminels guidés par leurs seules ambitions et ont par là montré qu’ ils n’aiment pas le Sénégal et ne méritaient pas de nous diriger.
Un mois après la recapitalisation des ICS par les Indiens.la conjoncture du marché de l’ACIDE avait évolué de façon très avantageuse au grand bonheur des nouveaux actionnaires majoritaires, preuve flagrante de l’incompétence et de l’imprévoyance de nos gouvernants. Il faut ajouter au festin des ICS, la consommation en "dessert" des « Phosphates de Matam ».
En effet depuis au moins soixante dix ans il avait été identifié dans la Région de Matam un gisement de phosphates, presque à ciel ouvert, dont l’exploitation ne demandait pas beaucoup d’investissement, mis en réserve pour des raisons d’économie. Malheureusement, le cupide régime libéral a vite fait de créer une société de gestion des phosphates de Matam et a aussitôt entrepris son exploitation, dans une totale opacité, sans publicité ni appel d’offres.
Il faut signaler que la Lonase avait été la première à être mise sous bonne garde, avec l'espoir de s'en servir comme une caisse noire. Heureusement, le militaire à qui elle fut confiée pendant les seize premiers mois de l'Alternance ne songea qu'à l'assainir pour la rendre encore plus désirable et accélérer ainsi sa propre éviction.

• La seconde victime de la famille est le secteur des hydrocarbures, et par voie de conséquence, celui de l’Energie :
Il faut se souvenir que le régime socialiste avait privatisé la SENELEC, en signant une convention avec un partenaire dit stratégique, Hydro-Québec.
La première réaction de Wade a été de négocier l’annulation de la convention en remboursant les soixante milliards de la transaction, alors qu’il aurait suffi de poursuivre Hydro pour non respect de ses engagements, surtout en matière d’investissements de base contractuels, mais aussi de mauvaise gestion, puisque dans cette courte période, les frais de personnels expatriés, de consultance des experts de la maison-mère et de voyage de complaisance, ont constitué un vrai pillage. Mais les libéraux étaient encore des novices dans ces domaines complexes des relations commerciales internationales. A l’analyse, il semble toutefois exister dès cet instant, dans l’esprit du Maître, un plan de pénétration du secteur pour le contrôle de tous les rouages et de tous les circuits d’approvisionnement et de commercialisation des hydrocarbures. Les relations très amicales et personnelles entretenues avec les autorités Nigérianes, Libyennes et Arabes de cette époque procédaient de cette ambition
C’est donc tout naturellement que la SAR apparut comme la cible prioritaire puisque c’est elle qui importait le pétrole pour le raffiner et réexportait les sous-produits, et c’est elle qui approvisionnait la SENELEC en fuel pour ses centrales. La libéralisation de la commercialisation des produits pétroliers, les tracasseries pour décourager les distributeurs traditionnels, stockeurs et partenaires stratégiques de la SAR, l’introduction d’une instabilité dans les prix de distribution par la levée de la péréquation, etc, furent les armes de perturbation utilisées.
Parallèlement, de nouveaux dirigeants mis en orbite au sein de la SENELEC cherchent à gagner de l’argent en s’affranchissant de la SAR.
Sans pouvoir expliquer dans le détail comment tout cela à pu conduire à la disparition des réserves de la SAR , on peut affirmer que ces difficultés ont abouti à une situation de presque cessation de ses activités. Dès lors il était possible de prendre le pouvoir au sein de la SENELEC, en transférant les instances de décisions à la Tutelle qui se substituait à la Direction Générale pour toutes les commandes et tous les achats, sans parler des sociétés-écrans créées par la Famille pour la maîtrise des circuits d’approvisionnements.
C’est ainsi que "la société des ténèbres" naquit, la SENELEC ne pouvant plus investir, ni assurer la maintenance de ses équipements, ni même payer le carburant de ses centrales, encourageant la naissance d’unités de productions privées dont le commun des mortels ignorent les véritables initiateurs, ou plus simplement l’origine et la composition des capitaux..
BLACKOUT, plus de SAR, plus de SENELEC.
Comme avec les ICS, c’est maintenant la curée, il faut vite dépecer.
Pour terminer l’œuvre de destruction on fait appel au bourreau patenté du régime, le Fils de son père, l’artisan délégué de la débâcle ayant été relevé et placé à l’échelon du Père.
D’abord on prépare la résurrection de la SAR, en la bradant à Bin Laden, un des instruments d’enrichissement de la Famille, déjà utilisé dans un autre projet cher à mon Ami, rencontré lors du premier voyage de la Famille aux Emirats et en Arabie Saudite en Avril 2006. La nouvelle SAR, totalement sous le contrôle des étrangers pourtant minoritaires temporairement, retrouve sa fonction originelle de stockeur, de régulateur et de fournisseur exclusif de la SENELEC, fournisseur de la sous-région en produits pétroliers finis et semi-finis. Cet acte criminel et anti patriotique perpétré comme de coutume par la Famille, montre à quel point les Wade sont peu sénégalais et peu sensibles aux malheurs qui peuvent frapper le peuple..
Mais tout cela n’est qu’un début car la crise de la SAR a conduit au dysfonctionnement de la SENELEC, ouvrant ainsi une nouvelle niche d’argent pour les INSATIABLES, un nouveau filon. La SENELEC qui est devenue un gouffre financier, ne peut plus remplir sa fonction de fournir le courant électrique à ses abonnés , en quantité suffisante et au moment souhaité.
On connaît la suite, avec les audits chers et inutiles de la SENELEC commandités par le Fils, dont le rôle principal était d’introduire et de justifier le stupide Plan Takkal, et de tenter timidement de positionner EDF comme un futur partenaire stratégique.
Comme du temps de l’ANOCI, les responsabilités sont délocalisées, diluées.
Un budget estimé à six cent cinquante milliards dont trois cent soixante cinq pour la seule année 2011 est prévu, sur lesquels deux cent vingt sont disponibles, selon les initiateurs du Plan. Mais la SENELEC ne verra pas cet argent puisqu’il sera géré directement par le Maitre de tous les secteurs du gouvernement. En effet, il a été mis en place un Conseil National de l’Energie, présidée par le Chef de l’Etat, ainsi qu’un fonds spécial de l’Energie, géré sous sa supervision et estimé à quatre cent cinquante milliards. Enfin l’APIX sera mise à contribution pour l’exécution des investissements liés à la Production de l’électricité.
Les ressources nécessaires pour le plan proviendraient de la ponction des budgets des secteurs non prioritaires, d’une taxe sur la téléphonie, par le rappel du très contesté GLOBAL VOICE, de l’appui de la Banque Mondiale et de divers partenaires. Pour 2011 le Ministre des Finances avait promis qu’il n’aurait pas recours à l’emprunt, le 1er Avril 2011, mais c’était certainement un poisson d’Avril car il a procédé à un emprunt obligataire quelques jours plus tard et les fonds recueillis sont destinés aux infrastructures et à l’Energie. Qui va contrôler le Président de la République dans cette nouvelle fonction de PDG. ?
Dans tous les cas, la phase acquisition de matériels de production d'électricité a commencé par un échec retentissant du fils Wade qui a acheté un matériel inadapté dont la consommation en carburant est très largement au-dessus des moyens financiers de la Sénélec. Sur ce sujet, les gens sont outrés par rapport au coût exorbitant de location, estimé à cinquante milliards de francs CFA, mais plus encore par rapport au fait que c'est la Sénélec qui devra supporter les frais de carburant estimés à cent trente millions par mois. C'est encore un signe de plus de la malhonnéteté et de l'incompétence de ce régime honni par tous. Il est clair maintenant que la Sénélec sera bientôt en situation de cessation de paiement puisque l'Etat refuse de lui payer la subvention compensatrice du prix du courant imposé , et les machines du Fils vont lui maintenir la tête sous l'eau. Les Wade vont alors la céder au franc symbolique à un de leurs amis et frères français, pourquoi pas EDF ou Bouygues, bien sûr en prenant au préalable l'engagement de solder les dettes de la société.
Voilà donc le dispositif d’accaparement mis en place, dans un environnement hors contrôle, où le Père et le Fils pourront impunément continuer leur œuvre d’enrichissement et de destruction du patrimoine national, impunément. Et le comble est qu’ils nous mentent tous, tous les jours et sur tous les plans.

• Parmi les structures qui avaient attisé la convoitise de la Famille, il y avait aussi la SONATEL, cette grande réussite de la privatisation de certaines sociétés nationales dans les années quatre vingt dix.
Le succès économique de la SONATEL n’est pas dû à la notoriété de son partenariat stratégique avec France-Télécom mais bien plus à la qualité de ses ressources humaines et aux efforts fournis par l’Etat du Sénégal pour investir à temps dans les TIC et les fibres optiques, faisant ainsi du réseau sénégalais des télécommunications, l’un des plus performants d’Afrique.
En un peu plus d’une décennie l’action SONATEL a vu sa valeur grimper de façon exponentielle et ses détenteurs bénéficier de confortables dividendes tous les ans.
C’est donc avec beaucoup de surprise que les sénégalais ont assisté à des tractations sur l’action SONATEL, conduite dans l’ombre par des personnages encagoulés dans les hautes sphères de l’Etat :
- la première attaque est passée par l’IPRES, une autre vache à lait qui fait saliver. En effet, profitant d’une léthargie passagère du Conseil d’administration, le PCA du moment, manipulé ou inspiré par on ne sait quel démon, sinon complice, décida de vendre la moitié ou plus des actions SONATEL détenues par l’IPRES, sans autorisation .L’acheteur serait une société écran, derrière laquelle se cacherait un sénégalais dont on ne sait de quel teint. Mais on peut toujours deviner.
- la deuxième attaque plus conséquente a eu lieu à la SONATEL même.
En effet, l’Etat du Sénégal avait conservé dans le capital de la société une minorité bloquante de 28%. Comme avec l’IPRES, l’attaque est sournoise, juste un entrefilet pour annoncer la recherche d’un cabinet pour vendre les actions SONATEL de l’Etat. Mais pourquoi cette vente pour quelques centaines de milliards d’un portefeuille qui rapporte environ presque trente milliards par an, en dividendes ? Est-ce un besoin de liquidités, A qui l’offre était destinée, sachant que France-Télécom ne laisserait jamais passer pareille aubaine ?
C’était vraiment scandaleux, comme si le régime avait la ferme volonté de détruire tout ce qui pouvait être la fierté du Sénégal et qui n’était pas de son œuvre.
Heureusement les cris de détresse des syndicats et des cadres de la SONATEL auxquels se joignit la réprobation de la société civile et de l’opposition politique firent échouer la tentative.
Sont-ce là des comportements ou des actes ou des attitudes qu’un bon patriote sénégalais peut avoir, effectuer ou prendre ?
Une honte qui ne peut être confinée au niveau d' une nullité avérée d’un régime décadent.

• C’est l’argent qui fait tourner la tête du Père de Famille prodigue, or l’IPRES possède des réserves financières faramineuses, dont l’estimation varie suivant l’interlocuteur. Quatre-vingt, quatre-vingt dix, cent quarante ou trois cent milliards de franc, selon le déclarant.
On l’a vu, l’IPRES est une structure privée placée sous la garde de l’Etat mais dont l’organisation interne présente des failles par lesquelles des autorités malveillantes peuvent se glisser pour la spolier.
Ici encore les autorités vont utiliser le conseil d’administration pour exécuter leur forfait, peut-être le même PCA.
Cette affaire est la plus parfaite arnaque qu’on puisse trouver dans le genre.
D’abord on observe une phase préparatoire, car il s’agit d’un projet stalinien d’un ancien franc-maçon qui croit en la symbolique du monument, et qui veut laisser son nom à la postérité.
La conception du projet est faite en famille, avec l’architecte du régime dont la pudeur et l’humilité rendent encore plus grand l’initiateur de ce prestigieux programme d’embellissement de la ville de Dakar. Hélas, il n’y a point d’argent, et heureusement il y a des idées, des Chinois et des Coréens prêts à coopérer. Mais surtout il y a des activistes affairistes formés à l’école du PS qui ont migré vers les cieux bleus du libéralisme et qui sont prêts à toutes les combines.
C’est donc dans ce cadre précis que plusieurs opérations de spoliation foncière sont menées simultanément par le pouvoir, avec la complicité de la Commune de Dakar et des services du cadastre.
C’est d’abord les Chinois qui promettent d’offrir au peuple sénégalais un Grand Théâtre National, digne de son Histoire d’un côté et de l’autre, en coulisse, avec l’un des activistes affairistes déjà identifiés, on finalise la cession aux mêmes chinois de l’immense terrain du stade ASSANE Diouf.que l’Etat avait récupéré sur la commune de Dakar pour un projet d’utilité publique. Dans cette lancée d’accaparement, il fut subrepticement introduit un décret de déclassement d’une large bande des terres de l’aéroport de Dakar-Yoff pour les vendre au prix dérisoire de quatre mille francs le mètre carré à l’autre opérateur que le régime avait sélectionné en qualité de courtier.
Tout est maintenant en place pour la grande Arnaque ;
L’Etat sous la garde duquel l’IPRES est placée va inspirer ses dirigeants complices à acheter douze des trente hectares concédés à Monsieur Mbackiyou Faye pour la bagatelle de vingt sept milliards de francs CFA., puisés certainement dans les réserves de l’Institution ou sur le produit de la vente des actions SONATEL.
Le crime dans cette opération des autorités est de mettre en péril la sécurité des ressources destinées à financer les pensions de retraite de toutes ces populations au crépuscule de leur vie, souvent démunies et à la santé fragile, usées par des années de pénible labeur. Vendre des actions qui se sont bonifiées au cours des ans et qui rapportent annuellement des dividendes équivalents à leur valeur nominale d’acquisition, pour acheter des terrains dont la valeur n’est que le résultat d’une spéculation incontrôlée et inflationniste, est une attitude bien imprudente de la part d’une caisse de sécurité vieillesse comme l’IPRES.
Mais le rocambolesque c’est l’histoire du montage financier inique et totalement illégal qui est à l’origine de cette manœuvre contre les intérêts de l’IPRES.
A l’image de beaucoup de dirigeants prestigieux d’obédience maçonnique, mon ami ,qui ne se voit pas petit, a décidé, de laisser, à la postérité, au nom de l’Afrique, un monument de la Renaissance Africaine. Monument tricéphale de style coréen, planté sur le sommet d’une des « Mamelles » des collines volcaniques de OUAKAM. L’Architecte Conseil a conçu une maquette, l’emplacement est localisé au-dessus du cratère éteint des mamelles, les sculpteurs sont Coréens. Mais le pays est sous contrôle du FMI et le Trésor ne peut être sollicité pour la réalisation de ce rêve de Grandeur. C’est là qu’il faut chercher la justification de l’intervention de l’opérateur immobilier Mbakiyou Faye, qui va financer pour le compte de Maître, la STATUE coréenne des Mamelles.
Mbackiyou a dépensé pour Un milliard deux cent millions, l’acquisition de Trente hectares de terrain, valant au moins, au cours du moment, soixante milliards de francs CFA.. La STATUE coûte entre neuf et quatorze milliards et Mbackiyou a déjà les vingt sept milliards de l’IPRES dans les poches. Il s’en sort alors avec un bénéfice d’au moins treize milliards, en attendant de trouver acquéreur des dix huit hectares qui lui restent.

Mais pourquoi le Maître a choisi cet opérateur pour l’enrichir aussi illicitement ?
Mbackiyou répond que c’est parfaitement légal puisque il a payé aux Coréens au nom de l’Etat, qui en retour lui a remboursé sa créance par DATION.
Pourquoi l’Etat n’a pas traité directement avec l’IPRES, en lui offrant Trente hectares contre Quatorze milliards ?
Dans un autre pays de démocratie avancée ce genre de manœuvre coûte la DESTITUTION de son auteur.
Il a dit DATION, c’est une imposture car avant les libéraux, ce type d’acquisition de biens par l’Etat n’existait pas dans notre arsenal juridique.
D’ailleurs l’Etat du Sénégal n’est jamais intervenu dans cette histoire de Statue et Maître Wade a agi sans délégation, ni pouvoir pour réaliser son Projet.
Ils ont dit DATION, se référant à une législation française, initiée, si je ne me trompe, par Mr André Malraux, Ministre de la culture du Général DE GAULLE, pour résoudre le problème des droits de succession des artistes célèbres(Cézanne, Picasso, Chagall etc) qui laissaient des œuvres importantes. Cette loi permettait ainsi à leurs héritiers de payer la créance de l’Etat par une compensation prélevée sur leurs œuvres .Le Ministre avait imaginé cette solution pour enrichir le patrimoine national des Musées français. Dans le droit civil français la Dation en paiement est préconisé comme modalité d'extinction d'une obligation qui suppose au moins deux conditions, en ce qui concerne notre cas:
--l'existence d'une dette à payer,
--la propriété de la chose objet du paiement par le débiteur.
Dans le cas de Mbackiyou, au moment où il recevait les terres de YOFF, l'Etat du Sénégal ne lui devait rien du tout. Et pour la chose objet du paiement, c'est à dire la Statue,elle n'a jamais appartenue à Mbackiyou.
Ce qui veut dire que cette opération n'a aucun fondement juridique.
Une telle disposition est donc prévue en droit public, fiscal, pour payer en nature une créance de l’Etat et elle n’est pas prévue pour que l’Etat rembourse une dette. Les procédures budgétaires n’autorisent pas le troc, ni la contraction qui est l’affectation d’une recette à une dépense spécifique.
Ce qui s’est passé avec Mbackiyou Faye est un détournement de biens publics et lorsque l’opération s’appuie sur la mise en danger du financement des retraites de l’IPRES, cela devient un crime, digne des procédés de la MAFIA.
Les moyens utilisés ternissent le nom et la réputation de son initiateur et la valeur de la Symbolique de la STATUE.

• Je ne veux pas revenir sur tous les dossiers que j’ai traités dans mon blog, mais je voudrais en rappeler certains qui sont encore actifs
:
 L’Aéroport de NDIASS : cet ouvrage qui devait être terminé au plus tard en 2011 connaît encore des retards incompréhensibles. Mais l’inquiétante interrogation demeure le renchérissement de son coût qui dépasse actuellement de très loin les estimations de base qui ont justifié la nécessité de son édification et l’attribution de sa construction à Bin Laden.
Le constructeur avait fait une offre de cent soixante cinq milliards, au moment de l’adjudication de ce marché, offre réaménagée à cent vingt six milliards pour faciliter la transaction avec Bin Laden, en écartant définitivement l’autre candidat qui n’était qu’un faire-valoir. Le financement de Deux cent trente cinq milliards obtenus avec Bnp-Paribas, avec la garantie de la RDIA, autour de BMCE, avait semblé plus que suffisant pour boucler ce projet. Mais plus le temps passe, plus les besoins semblent s’accroitre et en Décembre 2010, la BAD annonçait l’octroi d’un prêt de quarante cinq milliards et la recherche de fonds additionnels estimés à quatre vingt dix milliards. En définitive, et au jour d’aujourd’hui, cet aéroport estimé au moment de l’élaboration des justificatifs à cent quatre vingt milliards, se situe au palier de Trois cent soixante dix à trois cent quatre vingt milliards. Et le plus scandaleux dans cette affaire est que le compte séquestre qui est le réceptif théorique de la RDIA n’est plus sécurisé depuis que l’Etat du Sénégal est devenu actionnaire exclusif de l’AIBD.sa.
Dans tous les cas les comptes qui sont tenus et publiés sur la RDIA posent beaucoup plus de questions qu’ils n’éclairent sur leur transparence.
Puisque c’est l’Etat du Sénégal qui est le propriétaire de la Société de Projet, la responsabilité du Ministère de l’Economie et des Finances est engagée dans la garantie de la sécurité des fonds collectés et séquestrés dans un compte bancaire privé. Le régime spécial conféré à AIBD .sa, ne doit pas pouvoir la soustraire à son contrôle, surtout lorsqu’on connaît le rôle obscur que continue de jouer l’APIX, en se substituant illégalement aux vraies autorités désignées pour diriger AIBD.sa !!!
On va encore se retrouver dans le schéma de l’ANOCI où des milliards ont été dilapidés sans aucun contrôle, impunément.

 L’autre dossier actif dont j’ai parlé est l’Autoroute à péage :
En parlant de l’Autoroute en Septembre 2008, je m’étonnais que l’Etat puisse continuer à chercher un partenaire stratégique qui n’aurait à fournir qu’ un apport de quarante sept milliards sur un projet alors estimé à deux cent quatre vingt milliards, pour obtenir une concession de vingt cinq ans.
L’appel d’offre lancé le 2 Avril 2007 n’a finalement abouti qu’en juillet 2009, à la désignation du Groupe EIFFAGE, qui obtient une concession de trente ans pour un BOT sur la deuxième phase de vingt kilomètres, Pikine-Diamenadio
L’apport du groupe, qui est de cinquante huit à soixante et un milliards a été obtenu grâce à la BAD, à l’AFD, à la BOAD et à la CBAO, sous la coordination de la Banque Mondiale, et l’assistance de la Banque Rothschild, pour le prêt privé de quarante milliards.
En septembre 2008, le projet était estimé à environ deux cent quatre vingt milliards, mais en fin de compte, en 2010, il a été bouclé à trois cent quatre vingt milliards , dont trois cent vingt provenant de l’Etat du Sénégal et de ses partenaires directs.
Le financement de la dernière phase, d’un peu plus de cent cinquante milliards, comprend ainsi plus de quatre vingt dix milliards du Sénégal destinés uniquement à la prise en charge des impenses et à la restructuration de Pikine et du dépôt de mbeubeuss, et les soixante milliards privés, qu’EIFFAGE va utiliser pour terminer les travaux de l’autoroute.
Je ne voudrais pas m’étendre sur cette adjudication si tardive, mais la pression des amis français ne doit pas être étrangère à ce fait appuyé notamment par l’Agence Française de Développement (AFD).
C’est la moindre des choses entre compatriotes !!
En tout cas la contribution Sénégalaise à cette deuxième phase, d’environ Quatre Vingt Dix Milliards de francs CFA, va encore être gérée par l’ APIX, en toute souveraineté.
Dans le cadre des "sucreries" pour enfant gâté, on ne peut pas occulter toutes ces Sociétés et ces affaires montées avec des hommes d'affaires sénégalais ou avec les amis arabes, indiens ou iraniens et dans lesquelles la Famille possède les plus grands intérêts: Le Port de Dakar avec DPW,la ligne maritime Dakar Ziguinchor, certains services de l'Aéroport LSS, la Disez, Senbus, les Mines d'or de SOBODOLA, la MIFERSO et tout dernièrement la compagnie aérienne Sénégal Airlines, ou encore Dangoté Sénégal, avec ses projets de cimenterie et de fabrique sucrière.
Dans ce lot des arrangements juteux, il faut rappeler la désastreuse privatisation de la Sonacos en 2005, au cours de laquelle le Sénégal a cédé à Advens, cette société qui gérait la filière arachidière, de laquelle dépendait au moins 40 % de la population Sénégalaise. Sous prétexte que la Société était un gouffre pour les finances publiques, elle fut "bazardée"à cinq milliards de francs , au moment où l'Etat s'engageait à soutenir le prix de l'arachide pour cette campagne, à hauteur de neuf milliards, et le Plan Social consécutif à la privatisation pour quatre milliards. L'Opération a été pour l'Etat, une perte sèche de plus de huit milliards. Mais l'hystérique vient du fait que le fondateur d'Advens n'est autre que Mr Abbas Jaber, un franco-libano-sénégalais, très lié à la Famille Wade, qui l'a défendu dans sa conquête de rachat de la société Dagris, et à qui elle a offert la concession de Transrail. A l'époque de la privatisation de la SONACOS, la BMCE qui est intervenue dans le processus a fait verser des frais d'intermédiation à des pontes coutumières des faits et bien connues pour ce genre de racket. Aujourd'hui la SUNEOR a fait, par exemple pour la campagne écoulée, d'énormes bénéfices se situant à des milliards, alors qu'elle emprunte seulement douze milliards pour couvrir les besoins de la campagne actuelle qui s'élèvent au moins à quarante milliards.Dans cette scandaleuse cession, il faut regretter l'oubli de l'important patrimoine foncier qui à lui seul vaut plusieurs milliards et qui est aujourd'hui hypothéqué par JABER pour financer la campagne.
Des milliards, des milliards et des milliards, avec l’alternance, on a le vertige. Il n’est donc pas si étonnant d’entendre parler de ces valises d’euros et de dollars distribuées à tour de bras, ces maisons de plusieurs milliards achetées ici et ailleurs, ces comptes secrets disséminés dans les paradis fiscaux, ces résidences de vacances de Sindou, de la Somone , de Popenguine , de Saly , de Pointe Sarène et même de Saint –Tropez.

Peut-être que les gens auraient été plus tolérants à l’égard de ces parvenus s’ils avaient été humbles et respectueux à l’égard du peuple sénégalais.
Mais le régime libéral ne possède aucune culture démocratique, comme bon nombre de sénégalais pour qui le Pouvoir est l’incarnation de la souveraineté.
Le Sénégalais est devenu un sujet, comme du temps de la colonisation et il n’a plus aucun droit et chaque parcelle de sa liberté lui est octroyée par le Pouvoir ; la générosité du Chef de l’Etat est la seule source de l’action gouvernementale et les populations la sollicitent directement pour obtenir une route, une école, un poste de santé et il est le seul bienfaiteur de la Nation. C’est le Chef de l’Etat qui règle tous les conflits et c’est lui seul qui a le pouvoir de décision sur tout et ce pouvoir discrétionnaire est sans limite.
Les caciques qui entretiennent cette idée lui font croire que tout est possible, pourvu seulement qu’il le veuille. C’est ainsi qu’il faut comprendre tous ces redécoupages administratifs à la veille des élections présidentielles, avec comme seul objectif, retirer à l’opposition la gestion des collectivités locales qui leur a été confiée par le peuple. Nos dirigeants utilisent ainsi le Pouvoir pour s’imposer au peuple et lui imposer son diktat, pour perdurer.
Mais le nouveau drame est que le Maitre devenu trop vieux a cédé une grande partie de son Pouvoir à son fils, d’abord en lui confiant quatre ministères majeurs mais surtout en lui aménageant des fonctions non écrites qui en font son parfait substitut. Aujourd’hui le Père ne peut prendre aucune décision sans consulter son Fils qui gère en réalité l’ensemble des affaires du pays. Dans ces conditions il est évident que réélire le Maitre en 2012, c’est confier le Pays au Fils, sans la responsabilité qui accompagne la fonction, parce qu’il n’aura jamais à rendre compte. La trouvaille du vice- président élu ne pourrait pas sauver ce régime de la débâcle en 2012, si elle est adoptée, et son retrait définitivement consommé, ne fera que précipiter la chute.
voir la suite dans la deuxième partie: QUE FAIRE

1 commentaire:

Unknown a dit…

Je possède maintenant une entreprise à moi avec l'aide d'Elegantloanfirm avec un prêt de 900 000,00 $ USD. au taux de 2%, au début, j'ai enseigné avec était une blague jusqu'à ce que ma demande de prêt soit traitée sous cinq jours ouvrables et que les fonds demandés me soient transférés. Je suis maintenant le fier propriétaire d'une grande entreprise avec 15 employés travaillant sous mes ordres. Tout cela grâce à l'agent de crédit Russ Harry, c'est un Dieu envoyé, vous pouvez les contacter pour améliorer votre entreprise sur ... email-- Elegantloanfirm@hotmail.com. / Numéro Whatsapp +393511617486